15 octobre 2007
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avec trop de gens errants
avec trop de gens brélants
qui font semblant
à s'annuler dans la mélée
et oui on a gagné
mais seul le quinze a joué
et là encore un attroupement
saute mouton
et parure improbable
de loin je reconnais quelqu'un
avec qui on joue à la souris
fais bien semblant de ne pas me reconnaître
toi ma poupée rousse trop maquillée
comme un camion volé
au moins tu as l'intelligence
que n'as pas cet abruti au bras étoilé
qui harcèle avec son regard laineux
et mes yeux qui hurlent
"mais putain on sème pas là alors reviens pas!"
les siens me disent son mépris
alors que de loin cela m'aurait suffit
mais non il insiste
dans la foule dans un bar
socialement
pour lui
je lui fais une amie
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textes à la Pomme
19 septembre 2007
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ironique
le lapin enchaîne son voisin
la carotte dans l'oreille
celui-ci ne comprend rien
vivace
le lapin remue son ménage
le balai à la main
celui-ci repousse son âge
retors
le lapin éclate le sol
le fouet frappe son chien
celui-ci en perd la boussole
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textes à la Pomme
4 septembre 2007
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l’ennui
logique de l’absurde
comprendre à tout prix
et volonté mortelle
l’ennui c’est que je suis con
l’oubli
souvenir idéal
invention mémorable
et envie de savoir
l’oubli c’est que je suis con
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4 septembre 2007
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LES GENS DEVIENNENT CHIANTS
JE N’ARRIVE PAS À AVALER
LE FLOTS DE CONNERIES SORTIES
PAR CETTE AMIE JOLIE
BONJOUR ET VLAN TIENS
DANS LES DENTS FAIT BIEN
ATTENTION BIEN FAIT
FALLAIT PAS Y CROIRE TANT PIS
TOUT CA NE RIME A RIEN
TOUT CA NE VA PAS BIEN LOIN
ET JE TOURNE EN ROND
DANS UNE VIE MORNE
L’ENNUI MELANCOLIQUE
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4 septembre 2007
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Hubert pleure sans fin
triste et sinistre
là gît le défunt
la larme à l’œil
Hubert comprenait enfin
la perte de son pain
un peu carré
largement comblé à bloc
Hubert va vers le mur
Hubert est déçu
de son bar préféré
il s’est fait arracher
vengeance et poing en l’air
Hubert revient
il ne recule devant rien
mégalomane cynique
metteur en scène toxique
Hubert boit son verre
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4 septembre 2007
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sur tous les fronts une torture
sur tous les tons une mesure
sur tous les dons une lecture
sur tous les bons une frisure
sur tous les troncs une fissure
sur tous les sons une friture
sur tous les ronds une usure
sur tous les ponts une cassure
sur tous les cons une rature
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4 septembre 2007
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16:44
le chat d’Alice
est imaginaire
il se promène et avance
sans renoncer
même sur une route
fraîchement goudronnée
le chat d’Alice
rêve et se débat
il s’agite et gigote
dans le vide
lui est sur les toits
il avance en sautillant
il se balade tranquillement
le chat d’Alice
imbécile
se bat avec l’autre
chat errant
qui évidemment
le latte le rend
à son maître
il se retourne en rampant
le chat d’Alice
désespéré
lance un regard furieux
à son reflet miraculeux
il refuse d’avouer
vers Alice
se dirige lentement
et crache savamment
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4 septembre 2007
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juste sans fond
sans fin ni laisse
il s’adresse
à son chien
une étincelle
et c’est la flamme
à la pelle
je me bouffe le macadam
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3 juin 2007
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il existe un monstre
il existe un monstre
il existe un monstre
inaudible indéfini
sans limite
qui propage
la flemme
qui exulte
celle-la même
à aller plus loin
au plus profond
sans réflexion
dans un système
une impulsion
un sursaut
et hop
vers mon cerveau
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3 juin 2007
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Compte à rebours
Haine abrupte
Se convoquent et négocient
Explosion ou implosion
Choix charmant
Désuet
Et amusant
Pour une réunion au sommet
Les glaciers fondent
Dans la bouche
La neige succombe
Conclusion simple
Et voie de fait
Voilà la réalité
Un trou mais plus seulement dans la peau
Un réchauffement chante le chœur
Haut les mains j’ai le tournis
Un haut le coeur
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