3 juin 2007
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20:11
Un jour ou l’autre il faudra démontrer aux gens que l’on sait faire du café. L’occasion d’un stage est souvent l’idéal pour épater ou rater son entrée dans le monde du travail ; là où les gens s’activent, et demandent de temps à autre des conseils, donnent des consignes et réclament leurs cafés !
Oui mais là, quel bon dosage pour qui et comment on s’en sert de ce modèle-ci.
- A l’intérieur, enfoui, un cri -
Oui, il faudra recommencer ; les hurlements en interne ne font que commencer.
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pépins de Pomme
3 juin 2007
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Compte à rebours
Haine abrupte
Se convoquent et négocient
Explosion ou implosion
Choix charmant
Désuet
Et amusant
Pour une réunion au sommet
Les glaciers fondent
Dans la bouche
La neige succombe
Conclusion simple
Et voie de fait
Voilà la réalité
Un trou mais plus seulement dans la peau
Un réchauffement chante le chœur
Haut les mains j’ai le tournis
Un haut le coeur
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textes à la Pomme
3 juin 2007
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18:53
à la vie à la mort
je peine et je mords
à la folie à tord
je me traîne et encore
à l’envie à l’effort
je l’emmène et je sors
je conduis et je roule
vers le puit hors la foule
je hurle
à la vie à la mort
je suis comme un ressort
à la folie à tord
je fuis vers le port
à l’envie à l’effort
j’appuie sans faire d’effort
je conduis et je roule
vers le puits hors la foule
je hurle
à la vie
à la mort
et là encore
je ris
à la vie à la mort
je suis complètement sans remord
j’avance
et je relance
Une pièce
un double tranchant
un paon
allez en avant
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textes à la Pomme
2 juin 2007
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14:13
Enchaînement sans histoire ni effet d’un texte où j’imagine quelque part cet endroit (mais où ?)
Il culbute sans peine sa pétasse qui s’ignore ; on ne peut pas être foncièrement et totalement bonne et blonde avec une écharpe sur l’épaule.
Et l’univers pour elle doit être sans guerre sans peur sans nucléaire.
Brave petite si docile ! (merci le blues du macho lancinant)
La pilule est difficilement absorbable, mais le pouvoir des fleurs est puissant (en inhalation trois minutes par un chamane au courant)
Allez, viens !
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pépins de Pomme
2 juin 2007
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14:02
détente suicidaire pour
tendance relâchée
à l’humour décalé
REFUSE LA PARANOÏA MORBIDE
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textes à la Pomme
2 juin 2007
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13:56
sans âge ni leçon
à apprendre
je passe le temps à écouter du son
et attendre
la facilité m’implique
j’essaie je m’explique
faux semblant
et vieille rancœur
l’appel du sang
et au travers de la sueur
je monte le volume
et passe à travers
le papier sous ma plume
je me sens à l’envers
et je fais une boucle
et dans les cheveux
et sur la route
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textes à la Pomme
2 juin 2007
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13:52
je suis le malin
je vis en fond
le trouble est sans fin
au delà du tréfonds
je suis nostalgique
je ris à la mode
la désolation magique
au dessus des méthodes
je suis le mauvais
je mange le monde
la famine au chevet
au dessous je suis immonde
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textes à la Pomme
2 juin 2007
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13:44
Le jour où Pomme rencontra Vincent et cent vint personnes d’un coup, ils furent étonnés de voir à quel point elle put les fatiguer.
« C’est un pouvoir inespéré ! » pensèrent ils. Aussitôt, les insomniaques du village accoururent vers elle.
Seulement voilà : ils furent obligés d’admettre que non seulement elle les épuisait et les fatiguait inéluctablement, mais sans pour autant les endormir.
Hé oui Pomme n’a aucun pouvoir magique elle est seulement pénible.
POINT
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histoires de Pomme
29 mai 2007
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20:38
Le jour où Pomme sut qu’elle avait la polio des mains, elle écouta les autres parler de leur histoire de grec ancien.
Ancien temps donc, pour des lettres presque imaginaires, où le peuple attendait certains signes le nez en l’air. Oui, pourquoi ignorer la vie terrestre au profit de divinités absurdes ?
Simplement l’idiotie n’a pas pris le temps de se déclarer, imagina-t-elle.
C’est donc en demandant à des gens si eux-mêmes croyaient au destin qu’elle entraperçut le sens de ses maladies des doigts : elle était punie pour avoir ignorer les dés, ceux-là même qui lui disaient :
« ARRETE DE CROIRE LES NAINS ».
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histoires de Pomme
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